On vient de se faire offrir le CD remasterisé du deuxième ou troisième album de Saitou Yuki : Glass no kobou, et une fois de plus je comprends pourquoi la pop jap des 80s (avant d'être eurobeatisée et r'n'b sante) est si agréable. Le matin, c un gros rayon de soleil qui réchauffe d'un coup l'humeur.
L'album s'ouvre sur un instrumental digne des BO de Joe Hisaishi pour les films Ghibli, puis c un festival de styles différents, tous excellement bien arrangés et à l'interprêtation impeccable. Saitou Yuki n'est pas que l'une des voix qui chantent tout au long de l'animé Maison Ikkoku, mais une vraie idole très populaire, véritable artiste, chanteuse, musicienne, comédienne (théâtre, ciné, TV), écrivaine. Elle a sa place dans le panthéon des déesses de la musique populaire japonaise moderne (entre Matsumoto Iyoh, Yamaguchi Momoe et Nakamori Akina, on va dire).
Franchement, y a du bien à se faire à se plonger dans la jpop 80-87.