Je n'ai pas la prétention d'ête représentatif de quoi que ce soit mais simplement dire que parfois il y a des racines lointaines... En 1984 j'avais 15 ans et je découvrais avec ravissements les oeuvres de Ryuichi Sakamoto (avec et sans le YMO)... je ne sais pas si on peut dire que c'est de la jpop, mais en tout cas, c'était J et c'était POP. Tout au long des années 80, on entendait des noms sporadiquement, c'est vrai, qui cassaient pas des minutes d'audience dans les radios... PINK SAPPHIRE, Mami Imazu, puis dans les années 90 Pizzicato Fice, Namie Amuro... et puis voilà... Impossible, avant internet, d'entendre ces artistes, à moins d'être branché direct avec le Japon d'une façon ou d'une autre, ce que jen'étais pas, et toujours pas... J'ajoute que les adaptations en français des génériques de DA dans les années 70 et 80 ont, à mon avis, contribués aux sourires condescendants quant à une éventuelle valeur de la pop jap, d'ailleurs les DA eux-mêmes effaraient les gens (pas les petits bien sûr, les grands) : Goldorak en 78, c'était une bombe, j'étais minot (bon je trouvais ça déjà naze, désolé, mais Goldorak m'a toujours paru naze au dernier degré), mais il y avait un dynamisme et une parfaite osmose musique-images, à ce niveau, c'était top, c'était moderne... Et puis il y a l'image d'une musique jap forcément folklorique, forcément chiante... On avait oublié Kyu Sakamoto des années 60...
Voilà... Alors aujourd'hui je rattrappe au grand dam de mon banquier des années de "pas trouvé" en jpop, je suis prof et je passe de la jpop en classe et j'ai même fait chanter en live (avec les paroles dans les mains)Renai Revolution 21 par des élèves pour le spectacle de fin d'année devant leurs parents (médusés, évidemment^^)... Y a peu de choses dont je suis fier, mais ça...^^