J'ai vu pire comme article dénoncant les jeux videos.
Vise un peu... :roll:
En Europe, le meurtre scénarisé semble davantage lié aux jeux de rôle. Même si Julien semble adopter la panoplie du tueur de "scream", sa mise en scène est empruntée à leur univers. A l'origine, on accusait "Donjons et Dragons", "D&D" pour les intimes, de pousser au suicide. Août 1979, un étudiant de l'université du Michigan se supprime en laissant une note hallucinante qui expliquait que son geste était dicté par les règles imposées à son personnage ! Juin 1982, nouveau suicide, imputé à l'influence de "D&D". Le père de la victime, lui-même joueur, accusa même un professeur d'avoir jeté un mauvais sort à son fils au cours d'une partie! En 1984, c'est le suicide d'une jeune fille la nuit de Halloween. Depuis, les jeux de rôles, complexes, ont migré sur les supports éléctroniques. Le plus célèbre en vidéo s'appelle "Final Fantasy". En avril 2000, le jeune Espagnol José Rabadàn, obéissant secrètement à une mission confiée par Squall Lionheart, un superhéros aux allures de samouraï de "Final Fantasy VIII", éxécute avec un katana (sabre japonais) son père, sa mère et sa petite soeur handicapée. Il dit avoir agi pour "libérer la Terre des puissances du Mal". Originaire de Murcie, il avait pour habitude de communiquer par e-mail avec une jeune Barcelonaise qui elle, tenait le rôle de Rinoa Hearthilly, l'héroïne de cette fiction. Dans la lignée de "Final Fantasy", on trouve une cascade de jeux aux relents gothiques, satanistes, empruntant à la fois aux mythologies nordiques et à l'univers nippon des mangas. Ils s'appellent "Diablo", "Baldur's Gate" (La porte de Baldur, dieu nordique mort tragiquement), "Rune" (l'alphabet magique des Vikings) ou encore le stupéfiant "Severance Blade of Darkness" (La lame tranchante des ténèbres) en 3D. Ces jeux, non contents de fabriquer des solitaires reclus, vont jusqu'à créer chez certains des mimétismes stupéfiants. A sa façon de s'habiller de longs manteaux noirs, de chaussures cloutées, ou d'adopter comme coupe de cheveux la coiffure de Vincent Valentine, le méchant de "Final Fantasy VII", les "rôlistes" peuvent reconnaître d'un coup d'oeil le jeu auquel s'adonne tel ou tel "hardcore gamer". Mais un joueur avisé saura aussi reconnaître chez un autre la gestuelle, le regard énigmatique, le même calme que Rudy, le personnage principal de "Final Fantasy X". Le style de musique, aussi, est révélateur. Au-délà des Marylin Manson, Slipknot, et autres épouvantails sonores, c'est le genre baptisé "blackdeath metal" (métal de la mort noire...), avec des groupes aux noms poétiques comme Hate-breed (race de haine) ou Hypocrisy qui est le plus prisé chez les joueurs. A côté des scénarios mentaux de cet univers, même "Scream" fait figure de film comique. Pour Gerard Neyrand, sociologue, "chez un jeune normal, des images violentes ne suffisent pas à produire un comportement violent. En revanche le gavage médiatique est dangereux. Si l'enfant ne lève pas le nez de l'écran, s'il ne réfléchit pas tout haut sur les images qu'il a vues, il reste dans une zone grise entre réel et imaginaire."
sources : Paris Match.... :beurk:
Il date d'un an.