Salut Sadako (et excellent les "liens qui bougent, Soara
).
En fait, le cinéma japonais est entré en crise dans les années 1970. Crise économique, puis renouveau ont fini par détourner les gens (pas d'argent; puis plus le temps aux loisirs) de leur cinéma. Puis est arrivée cette satanée TV et la vidéo...La production s'est "effondrée, passant de près de 500 films (productions érotiques inclus) à quelque chose comme moins de 200 par an.
Les japonais se désintéressaient également pour leur propre cinéma et privilégiaient le cinéma américain.
Un renouveau est constaté depuis deux / trois ans. Le public retourne dans les salles obscures et plébiscite ses prorpes productions (63% des parts de marché pour des films locaux). Du coup, les producteurs investissent de nouveau massivement et le cinéma est relancé. Comme l'Histoire se répète inlassablement, il y aura sans doute une "décrue" prochainement. Sur les 400 productions financées l'année dernière, la plupart n'ont même pas pu être distribuées; le gros a perdu de l'argent, plutôt que d'en gagner. Les producteurs perdant de l'argent, ils vont mins investir et moins produire - on conaîtra une nouvelel récession. D'ici là passeront sans doute encore quelqeus années...
Quant à la QUALITE, elle n'est pas à mettre en doute. Même si je ne connais aucun nouveau Kurosawa, il est claire qu'artistiquement, le Japon regorge d'artistes et de gens des horizons les plus variés et offrent de bien belles choses, aptes à satisfaire tous les goûts. Du cinéma underground, au plus trash, aux prodcutions érotiques jusqu'à des ambitieuses productions plus artistiques, tous les niveaux sont couverts. Autre belle nouvelle: une recrudescence de l'exportation de leur cinéma: alors que les japonais étaient réticents à exporter leurs films et demandaient des rpix trop forts, ils ont compris que l'exportation jouait un rôle très iportant - d'où également la multiplication des films à sortir par chez nous.