Né sous le signe de la lune, bercé par mes utopies, mon refuge de fortune bien plus qu'une thérapie,
De chimères en chimères, j'acquis la certitude, qu'il faut vivre de ses rêves plus que de solitude
Sans jamais de trêve, ou bonjour la lassitude, celle qui finit que l'on crève sans connaître le prélude
D'une vie bien fête, sans être Epicure, jamais gris de fait mais ivre de futur.
Marche ou rêve, marche ou rêve (x 4)
Ha vous me direz les belles idées que voilà, c'est un coupe-faim juste bon pour un repas
De la nourriture de troubadour écervelé, oubliant qu'un ventre ne se remplit pas d'idées
Cette soupe à la grimace est des plus indigestes, quand j'en mange, de quelques vents alors je me déleste.
Pour éviter l'implosion tout est permis, c'est de cette sorte que le psychanaliste s'enrichit.
Soignant des maux par la simple force des mots, des maux de société depuis longtemps identifiés.
Des maux contractés à force de trop marcher, même les poètes en ont mal aux pieds.
Marche ou rêve, marche ou rêve (x 4)
Doit-on être utile pour avoir le droit d'exister, l'existance elle-même n'est-elle que futilité ?
La morale voudrait que quiconque dans l'oisiveté serait un fardeau pour la société.
Des scénarii de vie en programmation, orientés par le dieu du petit écran.
On est loin d'Alexandre le bienheureux, qui se contentait il est vrai de peu.
Mais avait tout à fait compris l'essence même de la vie.
L'artifice sans cesse nous poursuit, avec lui l'onirisme s'évanouit.
Certains pensent que ces principes ne sont pas moraux.
J'affirme qu'ils le sont autant que Jeanne l'est.
Vu d'en haut nous ne sommes que des vaches à lait,
Mort aux marches forcées, à leurs idées hautes.
Marche ou rêve, marche ou rêve (x 4)
FFKK (Freedom For King Kong, le choc des idées, la force des mots ou comment utiliser toute la subtilité de la langue française :wink: )
Tout abus de FFKK est fortement conseillé pour la santé du corps et de l'esprit.