J'ai passé un bon moment avec 3 extrêmes. Fruit Chan a dû faire une mise en scène au cordeau pour éviter la censure un max (il l'a expliqué dans Tracks sur Arte), d'où cette impression de glissement, d'effleurement, d'insinuation dans l'image, qui rend le contraste d'autant plus fort avec ce que disent les personnages, "Tante Mei" (tiens ça sonne comme la tantine de notre Spidey^^) en particulier.
Chez Miike, tout ça n'était qu"un rêve... ou la fin est un rêve. Un balancement déjà présent dans Audition mais tranché en faveur d'une version à l'époque, alors que là, on n'est pas vraiment sûr. On est assez proche de David Lynch, là, me semble-t-il.
Park ChanWook disserte encore une foi sur la vengeance et la cruauté, mais il le fait bien, c'est le film le plus spectaculaire à mon sens.
Certes, y a du malaise plus que de la grosse trouille, du malsain qui tripote nos tabous. Et trois leçons de cinéma. Le format court oblige à une concision, un art de l'essentiel, résumé de façon personnelle par ces trois-là. Les films ont un rapport entre eux pour moi : ils jouent avec l'horreur organique et sacrée (mutilation, inceste, anthropophagisme.....), et là on s'approche de David Cronenberg. Enfin bref, c'était très bien^^