Auteur Sujet: Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande  (Lu 1801 fois)

Shiseido

  • Rônin
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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« le: 21 décembre 2003 à 20:45:32 »
Libre aux modérateurs d'effacer ce message, néanmoins le sujet me touche très profondément, et je me suis dit en mon for intérieur qu'un peu d'information sur le sujet ne ferait de mal à personne. Âmes sensibles, vous êtes prévenues, la race humaine est diabolique et abominable, preuve en mots, textes et réflexions classés par mes soins.

D'abord, ce poème de Michel Houellebecq met la puce à l'oreille :

"L'Eternité en pension complète, Découverte individuelle du pays Soirée disco où les corps s'achètent, Mais pas d'assurance pour la nuit.
Je suis en système libéral
Comme un loup dans un terrain vague,
Je m'adapte relativement mal
J'essaie de ne pas faire de vagues."
"J'ai toujours eu l'impression que nous étions proches, comme deux fruits issus de la même branche.
Le jour se lève au moment où je t'écris. Le tonnerre gronde doucement; la journée sera pluvieuse.
Je t'imagine te redressant dans ton lit. Cette angoisse que tu ressens, je la ressens également."


Quel pays où les corps s'achètent ??
Il est très choquant de penser que au moment où nous vivons, dans un XXIème siècle « brillant », l’humain en est encore là.

...

HORREUR DU MONDE : Le tourisme sexuel en Asie

Chaque année, 600 millions de touristes se rendent à l'étranger. Parmi eux, un nombre difficile à évaluer mais néanmoins grandissant va s'adonner à un genre bien particulier de vacances : le tourisme sexuel, aujourd'hui considéré comme le 3e commerce illégal par ordre d'importance dans le monde, juste après la drogue et les armes. Un sujet plus que jamais d'actualité.

Difficile d'aborder ce sujet sans faire des amalgames simplistes. Alors, qu'est-ce que le tourisme sexuel ? Des touristes qui se déplacent à l'étranger pour avoir des relations sexuelles avec les locaux ? Oui, mais surtout, c'est un commerce facile entre le touriste, bien souvent occidental, et des personnes prêtes à vendre leur corps pour un tee-shirt de marque ou quelques dollars. Donc, pour être plus clair, c'est le pouvoir d'exercer une domination sexuelle par le biais de l'argent.
Certains diront : et alors ? Si des adultes consentants trouvent un accord, où est le problème ? Le tourisme sexuel devient problématique lorsqu'on constate que les adultes soi-disant consentants sont victimes d'un véritable trafic dans lequel ils n'ont guère plus d'importance qu'un objet inanimé. C'est que les dérapages sont nombreux, les conséquences parfois atroces, souvent inhumaines. C'est ce que nous allons tenter d'expliquer : comment cette pratique, fléau du XXIe siècle, se développe à un rythme inquiétant dans les pays pauvres ; comment elle entraîne chaque année dans la prostitution des centaines de milliers d'êtres humains, dont une part non négligeable d'enfants. Car le tourisme sexuel devient un véritable esclavagisme sexuel dont les victimes sont souvent exploitées de façon éhontée, parfois jusqu'à la mort, et dont les auteurs sont mal identifiés et peu contrôlables. Enfin, le combat contre cet odieux commerce a commencé à prendre forme et les lois s'étoffent davantage chaque jour. Une lutte longue et difficile, mais qui doit permettre d'espérer que cette forme honteuse de tourisme sera un jour, sinon éliminée, du moins fortement réprimée.

Un trafic ABOMINABLE

Pour satisfaire une clientèle perverse ou craignant d'être contaminée par le sida, les proies sont choisies de plus en plus jeunes afin de s'assurer de leur virginité. Ainsi, en Asie, afin de fournir de la " chair fraîche ", les proxénètes thaïlandais ou chinois vont acheter des enfants dans les villages reculés des montagnes, ainsi que dans les pays voisins : Laos, Cambodge et Birmanie.
Des réseaux se constituent à travers le monde, des mafias kidnappent des enfants pour les prostituer, les séquestrer dans des maisons closes, les utiliser à des fins pornographiques. Des maisons hermétiquement closes puisque ces enfants sont enfermés de jour comme de nuit pour être livrés, dans une chambre gardée, à leurs clients qui défilent parfois au rythme de 10 à 15 par jour.
Au commerce inhumain qui est fait de leur corps viennent s'ajouter des mauvais traitements de toutes sortes : une jeune assistante sociale belge est parvenue, avec l'aide d'équipes thaïlandaises, à faire libérer 1 400 enfants des maisons closes de Bangkok : " on les viole, on les affame, on les brûle avec des cigarettes, on les blesse à coups de ceinture, voire à coups de couteau, on les torture parce qu'ils ne veulent pas du soi-disant " nouvel amour ". Et au bout du chemin, on les laisse crever de ces mauvais traitements et du sida. " (Marie-France Botte et Jean-Paul Mari, Le prix d'un enfant, Robert Laffont, 1993)

Un engrenage INFERNAL

Ensuite, les jeunes, en marge de la société, n'ont pas d'autre choix que de continuer à se prostituer. Souvent, ils ont trop peur des représailles pour prendre la fuite ou dénoncer leurs " patrons ". La culpabilisation les tétanise. Alors, pour oublier l'utilisation odieuse qui est faite de leurs corps, pour oublier que, chaque jour, on leur vole un peu plus de leur dignité humaine, ils se replient sur la drogue. Ils cultivent ainsi un cercle vicieux dont peu sortent indemnes. À mesure que la dépendance s'accroît, et que le besoin d'argent augmente en parallèle, ils sont condamnés à continuer de se vendre aux touristes.
On imagine facilement les séquelles que peut garder un être humain d'une telle expérience. Ou peut-être, au contraire, évalue-t-on difficilement les dommages physiques et psychologiques que la prostitution infantile engendre. La moitié des jeunes prostitués est malade, et nombreux sont ceux qui sont contaminés par le virus du sida. En Asie, et notamment en Thaïlande et en Inde, là où le proxénétisme atteint des seuils jamais égalés, l'épidémie du sida explose. Les enfants qui ont contracté la maladie après quelques années ou quelques mois de prostitution sont jetés à la rue comme des chiens galeux, sans rien ni personne à qui se raccrocher. Pour compléter le tableau de leur horreur quotidienne, on peut mentionner les autres maladies sexuellement transmissibles, le risque de grossesse non désirée, les invalidités suite aux violences infligées et les diverses maladies psychosomatiques. Mais le plus affligeant (bien qu'à ce stade-là de l'horreur, on ait du mal à graduer l'affliction), c'est la destruction morale de l'individu. Les séquelles psychologiques sont graves et irréversibles. En leur volant leur enfance, c'est aussi de leur avenir dont on les prive. La confiance à jamais perdue dans le monde adulte, ils affronteront la vie seuls, s'ils ont encore la force de se battre…

Qui soutient ce DRAME ?

En tête de ces " producteurs ", véritables exploiteurs jouissant d'une misère qui sert leur bon plaisir, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, supermarchés de pornographie illicite et illégale. Les principaux clients se trouvent aux États-Unis et le pays qui détient le record de l'exploitation sexuelle est la Thaïlande, connue pour être le bordel de l'Asie. Le laxisme ambiant et le degré inégalé de corruption dans les pays en voie de développement n'y sont, semble-t-il, pas étrangers.

Déclaration

Dans Zone interdite (diffusé le 17 septembre 2000), un ancien chef du gouvernement vietnamien déclarait : " Les Américains ont besoin de filles et nous de dollars " expliquant d'une manière aussi crue que claire la situation désespérée des pays les moins riches.

Michel Houellebecq, écrivain français qui est « pour » la thailande

Houellebecq pose des questions mais a décidé de ne pas y répondre. Il se retranche derrière ses personnages, produits de notre monde occidental déshumanisé, que le « libéralisme sexuel » pousse à partir en Asie pour combler leur insatisfaction et trouver ainsi un exutoire à leur frustration.
Si Houellebecq cherche à créer un débat sur le tourisme sexuel (mais est-ce vraiment son but ?), c’est réussi. Une question essentielle, occultée par l’écrivain : peut-on faire aujourd’hui l’apologie du tourisme sexuel en Thaïlande sans faire, implicitement, celle de la pédophilie ? Doit-on laisser les occidentaux frustrés assouvir leurs fringales sexuelles avec les prostituées, quand elles ne sont pas « adultes et consentantes » ? Pour le Routard, tout le débat est là. Quand on sait que les filles thaïes sont vendues par leurs parents acculés par la misère, que leur âge est impossible à deviner et que leurs papiers d’identité sont souvent truqués (ils indiquent 18 ans quand la fille n’en a que 15), on ne peut plus considérer la prostitution de ce pays comme celle des pays occidentaux… Houellebecq doit le savoir mais cela ne semble pas l’intéresser – donc l’émouvoir. Son narrateur ne pense qu’à étancher son désir égoïste, sans le cacher, d’ailleurs. Derrière le plaisir offert aux touristes, se cache pourtant une réalité qui devrait écœurer Houellebecq, si prompt à dénoncer les horreurs de la société actuelle : ces filles servent avant tout les intérêts des maquereaux, des ministres corrompus et des militaires thaïs propriétaires des salons de massage, organisés comme de véritables foires aux esclaves (les filles ont des numéros et des uniformes)… Il évoque brièvement le problème à travers une discussion entre touristes mais dans son livre, les femmes qui dénoncent ces pratiques n’ont franchement pas le beau rôle. A contrario, un certain Robert, qui se proclame raciste et se revendique comme consommateur d’étrangères, est jugé « intelligent » par le narrateur…

En attendant, bien décidé à défendre le Routard et ses lecteurs, et à condamner l’apologie du tourisme sexuel, Philippe Gloaguen, directeur du Routard, a répondu dans une lettre ouverte à la presse :

M. HOUELLEBECQ, LE GUIDE DU ROUTARD EST FIER D’ÊTRE CONTRE LA PROSTITUTION EN THAÏLANDE.

Nous remercions M. Houellebecq de nous faire tant de publicité dans son nouveau roman Plateforme (pp. 57,58,95,107,108).

Voici quelques éléments toutefois, qui confirment notre dégoût de la prostitution en Thaïlande... et de ses clients :

– Les filles sont vendues.
– Un peu de vocabulaire : prostituée se dit phoung ha kin, ce qui signifie « celles qui cherchent à manger ».
– Les prostituées ont généralement de 12 à 22 ans. Nous défions M. Houellebecq de reconnaître une mineure de celle qui ne l’est pas.
– Les salons de massages sont de gigantesques foires aux esclaves de 100 à 200 filles que les clients choisissent derrière des glaces sans tain. Ceci favorise le désir de discrétion (bien connu) de M. Houellebecq.
– Les prostituées portent un badge avec numéro : les couleurs varient selon les spécialités et l’âge des filles. Ces numéros aident certainement M. Houellebecq à jouer au Loto.
– « Des connards humanitaires protestants » (p. 58) en parlant de l’équipe du Routard. Depuis plus de quatre siècles, les guerres de religion sont passées de mode. On aimerait que les éditions Flammarion lisent, de temps en temps, les ouvrages qu’elles éditent !
– Nos « sales gueules » (p.58) alors qu’il dote son personnage d’un physique « acceptable ». Aucune de nos collaboratrices n’a envie de dîner avec Monsieur Houellebecq.

Philippe GLOAGUEN et l’équipe du Routard.

PS : Nous rappelons aux éditions Flammarion que 70 % des libraires en France sont des femmes. Attention aux retours ! Nous sommes inquiets pour le Goncourt...

On parvient toutefois à distinguer 2 types de clients :

Le touriste sexuel " occasionnel " : un quidam
Premier lieu commun qui se révèle faux : les amateurs de tourisme sexuel ne sont pas uniquement des personnes ayant des pratiques sexuelles " déviantes " en temps normal ; hommes, femmes (4 % des clients), parfois couples, d'apparence "bien sous tous rapports" se paient du bon temps sans honte. Ces touristes, d'un genre bien particulier, sont souvent des quidams qui, le temps d'un voyage, se laissent tenter par une offre appétissante et très bon marché. Ils profitent d'une opportunité qui leur est proposée et qu'ils ne rechercheraient sans doute pas dans leur propre pays. Nombreux, aussi, sont ceux qui se laissent tenter après avoir abusé d'une boisson alcoolisée ou lorsqu'ils sont sous l'emprise d'une drogue.
Concernant leur profil, Le Nouvel Observateur publiait en août 2000 une étude menée par Scotland Yard. La clientèle est composée à 96% d'hommes, 73% étant de race blanche, 75% mariés et 91% se disant croyants ( !). Ils ont souvent un métier respectable et parfois même des enfants pour lesquels ils sont de bons pères. Bref, monsieur-tout-le-monde à la recherche de nouveaux plaisirs, qui se croit tout permis tant il est puissant grâce à son argent.

Le touriste sexuel " assidu " : un pédophile régressif
Dans les pays du tiers monde, certains touristes ont des relations sexuelles avec des enfants. Ce type de clients, plus nombreux qu'on peut le penser, est composé de pédophiles dits régressifs dans la mesure où ils ne s'intéressent pas habituellement aux enfants. Ils y arrivent à un moment donné de leur vie où leur activité sexuelle ne les comble plus et où ils cherchent à la pimenter du goût de l'interdit. Par dessus tout, ce qui pousse ces hommes à profiter de personnes très jeunes, c'est la quasi-assurance d'être protégé contre le sida (ce qui est faux : voir plus haut) et le besoin d'exercer une domination sexuelle. Diverses raisons à cela, notamment afin d'augmenter une capacité érectile défaillante, expliquait la psychosomaticienne Suzanne Képès au Nouvel Observateur.
Parmi ces pédophiles, 10 % seulement (toujours selon Le Nouvel Observateur) le sont habituellement, voyageant à seule fin d'avoir des relations sexuelles avec des mineurs non pubères. Le reste des clients d'enfants prostitués sont des pédophiles locaux ; en Asie, les relations sexuelles avec des enfants seraient en effet une preuve de virilité prisée.

Bien que l'on puisse clairement distinguer ces deux types de clients, tous profitent et abusent de la faiblesse morale et financière de leurs victimes. Avec l'argent, ils s'offrent en effet des êtres qu'ils ne pourraient obtenir dans leur pays. Ils franchissent les frontières, ils franchissent les limites…

La situation en Asie

C'est de loin le continent le plus touché : la Thaïlande compte deux millions de prostitués parmi lesquels au moins 300 000 mineurs. Ce pays détient le record d'abus sexuels commis par les étrangers. Chaque année, plus de 800 000 visiteurs viennent profiter de ces jeunes Thaïs. Quant à la capitale du Cambodge, elle compte environ 15 000 prostitués, dont au moins un tiers seraient âgés de moins de 18 ans.
Aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie, l'industrie du sexe représenterait entre 2 et 14 % du PIB de chacun de ces pays. Enfin, la Birmanie, la Chine, l'Inde et le Sri Lanka présentent un profil similaire.

Sources

http://www.routard.com/mag_dossiers.asp?id_dm=6&ordre=1

Sano

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #1 le: 21 décembre 2003 à 22:26:33 »
Eh bé, très intéressant tout ca. Effrayant en fait, même que même en m'étant très peu renseigné dessus, je me doutais bien que les conditions étaient telles. L'humain est ignoble, ca c'est clair. Et je ne pense même pas qu'il faille lire un texte du genre pour s'en rendre compte. Ma foi c'est comme ça. Le profit du fort au détriment du faible, et ce dans tous les pays, toutes les cultures et toutes les sociétés. Cependant c'est a des niveau différent et surtout beaucoup plus caché dans certain que dans d'autres. La Thailande est surement le pays qui cache le moins ce type de problème, car il va sans dire que la prostitution illégale est présente dans bon nombre de pays, seulement on en entend moins parler.

Mais par contre je sais pas vraiment quoi dire d'autreà ce sujet. Outre le fait qu'il soit très intéressant pour quelqu'un qui n'était pas au courant, que rajouter a tout ca a part quelques anecdotes? (pas personnelles j'espère  :? ) Car en effet les seuls réponses que l'on pourrait voir ici seraient "c'est ignoble" ou "comment est-ce que ca peut etre possible"? Mais qui répondrait autre chose? ^^'' M'enfin voilà je peux rien apporter de bien intéressant la dessus, gomen.

P.S. je pense pas qu'il y ait de raison d'effacer ce topic

sadako

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #2 le: 14 février 2004 à 15:10:55 »
Houellebecq n'a que de la provoc à deux balles pour tout talent...
Le tourisme sexuel, si ce n'est pas en Thailande ce sera ailleurs (ça l'est déjà un peu partout dans "le tiers-monde"). Quand t'a pas le droit de faire des trucs chez toi, tu les fais chez le voisin. C'est la loi de programmation d'auto-destruction lente de l'humanité...

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #2 le: 14 février 2004 à 15:10:55 »

kaoru-chan

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #3 le: 04 mars 2004 à 16:52:09 »
le sujet est extrèmement grave et très complexe comme expliqué. J'ai été très surpris de voir ce topic craignant qu'il ne soit empli de réflexions communes, j'ai été surpris d'une voir une réelle réflexion sur le sujet.
Je voudrais juste dire ce que je pense, c'est que rien de cela n'est tolérable et que, aucune explication quelle qu'elle soit ne peut justifier cet état de fait, la liberté est selon moi l'élément le plus fondamental de l'humanité et le fait que certains, beaucoup trop en fait, en soient privés, tout ou partie, m'est intolérable.

je ne sais pas si ce que j'ai écrit est très intelligent, je voulais juste émettre mon opinion

sadako

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #4 le: 04 mars 2004 à 17:15:06 »
mais ce sont bien des réflexions communes : tout le monde est contre le tourisme sexuel...

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Horreur du Monde : Le tourisme se**** en Thaïlande
« Réponse #4 le: 04 mars 2004 à 17:15:06 »