J'ai bien aimé le concept de "A scene at the sea" de Kitano (je resitue : un jeune homme muet qui a une copine muette tente d'apprendre le surf).
C'est une sorte de message du genre "pas besoin de parler pour vivre des chose fortes" et en même temps une preuve, une mise en application, puisqu'il n'y a presque pas de dialogues et que pourtant on ressent des choses fortes tout au long du film.
Sinon dans "Beijing Bycicle" (l'histoire d'un petit gars qui rêve d'avoir un vélo, finalement fait tout pour l'avoir et quand il l'a a des problèmes avec...), je trouve qu'il y a un regard tendre vers le matérialisme, opposé à la futilité du matérialisme àl'occidental. Je veux dire qu'ici le garçon met presque deux heures à avoir un vélo qu'il a vraiment désiré. Que ces efforts ont entrainés des peines, ont donné lieu à des amitiés... Bref, il a pas fait "maman, j'veux un vélo" / "D'accord mon chéri, tu veux celui à 300 ou à 350 euros ?"
Ou encore, dans "The Mission" (5 gardes du corprs très différents protègent un patron Yakuza), j'ai bien aimé l'idée qu'il n'y a encore pas nécessairement besoin de dialogue pour apprendre à se connaitre, et que les différences s'effacent peu à peu quand on passe du temps ensemble avec un but commun.