Personnellement je pense que si on compare les deux grands événements : Infinite Crisis chez DC et Civil War chez Marvel, les premiers ont su révolutionner leur univers de fond en comble mais avec subtilité sans toucher aux fondamentaux inutilement, tandis que les seconds ont sorti des révélations gros sabots qu'il faudra tôt ou tard neutraliser, tout ou en partie. Spiderman, selon moi, ne peut pas indéfiniment être un personnage totalement public, il a trop à perdre côté entourage, et il est trpo jeune encore pour qu'on suive pendant des années et des années encore les dangers que courent ses proches autour de lui parce qu'on sait qui il est. Honnêtmeent je ne sais pas comment les scnaristes vont s'en sortir^^.
Pour Stark, c différent (ce perso a été longtemps un des mes préférés par contre) : plus de famille (l'industriel milliardaire orphelin, ça ne vous rappelle pas un certain Dark Knight de Gotham city ? ^^) à part un cousin, Morgan, malveillant (et décédé aux dernières nouvelles), des amis intermittents, un penchant pour l'autodestruction (par l'alcoolisme notamment) connu depuis longtemps, et une tendance au machiavélisme (comme Batman aussi, tiens) qui s'est affirmée ces dernières années. Dans les 90s, avec le crossover Trahison, on en avait même fait un assassin... avant de faire marche arrière, bien sûr^^
Alors, en revanche, je prends plus mon pied à relire les épisodes des 60s des Fantastiques, oui, en ce moment réédités en intégrale, même si j'en avais déjà lu la plupart avant, les Inhumains, Galactus, les Surfer, les zinzins de Richards, le tragicomique de la Chose, là se trouve le coeur de l'oeuvre de Stan Lee pour moi (et parmi les plus belles pages du tandem Kirby-Sinnot). Le bon vieux Marvel se laisse toujours déguster avec plaisir, même ringard des 60s, même sans techno-parano-réalisme à gros flingues.