Avec ce film, Tsui hark s'est vachement bien rattrapé et nous prouve une nouvelle fois qu'il lui reste énormément d'énergie à revendre. Le réalisateur aux multiples facettes, maintes fois critiqués, revient en force avec un chef d'oeuvre que l'on n'est pas prêt d'oublier. Quand tsui repasse dans son beau pays, il laisse des traces et ce time and tide le confirme allégrement.
Time and tide est donc un nouvel ovni dans la carrière très changeante de tsui hark.
Techniquement parlant, il n'y a rien à redire, la mise en scène regorge de procédés tous plus inventifs les uns que les autres. Les envols cablés cher au réalisateur sont toujours de la partie, on se croirait devant les meilleurs films de kung fu du réalisateur, et tout particulièrement "the blade". Les flingues remplacent les sabres pour donner court à des affrontements rythmés par des chorégraphies d'une efficacité exemplaire.
Servi par de jeunes acteurs, star de musique pour la plupart dont Wu bai et le non moins connu nicholas tse. Avec ce dernier, on pouvait s'attendre au pire, vu ses rôles précédents mais j'avoue avoir été surpris par son interprétation à la fois sérieuse et attachante. Quant à wu bai, il se montre excellent pour son premier rôle, il campe habilement un mercenaire professionnel prêt à tout pour protéger ce qu'il a de plus cher.
Neanmoins, ces deux "associés" vont devoir faire face à un adversaire redoutable, doté d'une classe énorme, un acteur culte qui je l'espère continuera sa carrière, le dénommé joventino couto remotigue (je connais son nom par coeur maintenant). Son charisme créve carrément l'écran et confirme une chose essentiel. Les bad guy sont, malgré leur intention, des personnages bigrement intriguant. Personnellement, j'ai plus tendance à vouloir approfondir leur personnalité que celle des dits "bienfaiteurs".
Voilà encore un film que je me tarde de revoir (pour la 20 ème fois^^)
PS : Et merde, j'ai envie de le revoir maintenant, ça me fait toujours le coup. Putain, je vais encore devoir me taper une nuit blanche
*va chercher un coca "light" dans son frigidaire*