Sur le papier, ce "Metoroporisu" était alléchant : Rin Tarô à la réalisation, sur un scénar de Katsuhiro Otomo, ça fait rêver, et on aurait pu croire qu'après "Akira" et "Ghost In The Shell", on aurait eu droit au nouveau chef d'oeuvre de la S-F.
Alors qu'en fait non.
Car "Metropolis", aussi beau soit-il (à grand renfort de 3D), n'arrive pas à la hauteur de ses illustres prédecesseurs thématiquement, et pire : il est chiant. Aucune magie, peu d'innovations (pas techniquement, puisque tout est dans la technique, justement), et mal rythmé. Bref, ça serait presque la catastrophe si il n'y avait pas quelques détails qui réhaussent un peu l'ensemble : le chara-design à la Astroboy ; le score jazzy et le "I can't stop loving you" de Ray Charles ; le visuel qui n'est finalement que de la poudre au yeux mais qui est au demeurant beau.